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Rue des postes - BEN plg

Rue des postes

BEN plg

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Lyric

3 coups sur la porte, y a des trous dans la peinture

J'crois que bientôt on sature,

L'huissier parle mal comme si c'était sa nature

J'crois que bientôt on l'annule

J'porte mon survêtement comme si c'était une armure

J'parle aux fantômes comme si c'était des shab de l'époque

Y a l'ciel qui nous parle par les trous dans la toiture

J'suis né au début d'l'année 92, en voulant plaire à tout l'monde

J'sais qu'c'est pas possible.

L'rap c'est ma vie, même si j'sais qu'c'est d'la folie

C'est magnifique la folie

J'suis dans un bolide avec des fuites d'huile

Constamment l'regard ailleurs en délit d'fuite

J'reprends un biberon, tête fait des loopings

J'appuie sur rec quand le coeur fait des soupirs

Demande à Lulu quand tu l'croiseras sur Rue des postes

Il va t'parler des trucs d'l'époque

D'son opération qui lui provoque des sautes d'humeur

Il va t'gratter au pire une clope

Il sait plus où il est, et sa femme non plus

Ils confondent le soleil et la nouvelle lune

J'redoute le moment ou j'le croiserai plus

Y a d'autres histoires qui l'attendent à l'arrêt d'bus

Y font les malins, y font la mala,

J'suis avec l'instru comme Timon et Pumba

Assieds-toi, écoute-moi

Mélodie du courage qui a bouffé des coups bas

J'suis encore à l'alim, on a tous des projets,

Y'en a qui marchent, d'autres qui ont mangé des crochets

Main dans l'fond des poches, yeux noirs sur la pochette

J'regarde le bonheur comme si faut pas s'approcher

C'est la vie ici

On s'vide la tête comme si on avait tout à perdre

En vrai y a trop à fêter, donc j'lève le doigt en l'air

On s'vide la tête comme si on avait tout à perdre

En vrai y a trop à fêter donc j'lève le doigt en l'air

J'vais mourir au milieu des années 2000

Y aura toujours pas d'bagnoles dans les airs

Mais j'reparle au p'tit frère, on grandit on s'sépare, on s'y fait

J'pensais pas qu'mon coeur était si faible

J'pensais pas qu'le silence était si fort

On grandit, on s'éloigne, on s'y fait

On transforme les années en syphon

Y a ses yeux qui s'transforment en citron

Après 2-3 lattes sur la Lemon Haze

On bédave tous les jours, on pilonne fort

On croit qu'on maîtrise mais on pilote rien

Moi j'suis Rue des postes avec une noisette

J'écoute le bruit des loc' qui empêchent les oiseaux d'chanter

Rond point du serpent, regard chanteur

Café, pétard, tenue d'chantier

Privés d'nos rêves

On les reconstruit en six mois comme la jambe à Cissé

Destins cassés applaudis sur la civière

Pendant qu'ta resta fait la gueule sous les sifflets

Faut s'faire plaisir

Les yeux sèchent et les kichtas font que s'épaissir

C'est cool pour la photo, ça change pas la vie nan

Remise en question tous les mois comme la vidange

Ça fait un moment qu'j'ai pas croisé Patrick

Où t'es j'espère qu'l'horizon est moins gris mon pote

La vie c'est compliqué, on l'sait d'puis longtemps

Mais dès qu'j'oublie c'que c'est d'avoir mal

Y a bien un truc qui traîne pour me ramener sur terre

J'finirai au volant à m'demander quoi faire, où aller

Les regrets y s'mangent froid ou salé ça, c'est la vie ici

On s'vide la tête comme si on avait tout à perdre

En vrai y a trop à fêter, donc j'lève le doigt en l'air

On s'vide la tête comme si on avait tout à perdre

En vrai y a trop à fêter donc j'lève le doigt en l'air

Yeux noirs, ciel gris, briques rouges

Je préfère vivre là que mourir tout seul ailleurs

(Tout seul ailleurs, tout seul ailleurs)

J'roule une fusée, j'mets tout l'seum d'ailleurs

Yeux noirs, ciel gris, briques rouges

Je préfère vivre là que mourir tout seul ailleurs

(Tout seul ailleurs, tout seul ailleurs)

J'roule une fusée, j'mets tout l'seum d'ailleurs

J'roule une fusée, j'mets tout l'seum d'ailleurs

- It's already the end -