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P-Town Blues - Jazzy Bazz

P-Town Blues

Jazzy Bazz

00:00

02:38

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Lyric

Viens faire un tour dans mes pensées

La mélancolie est trop dure à vaincre

J'fais que ressasser le passé

J'ai l'impression d'être au bord du ravin

Mais ai-je envie d'm'éloigner du rebord?

J'ai traîné, j'ai erré dehors, j'ai tout vu, mais j'ai laissé agir

Apprécier la vie, c'est même aimer la mort

Eux, ils la donnent pour déterrer de l'or

Ce soir, je trace, le son m'aide à m'échapper du réel

Ils sont plus les mêmes depuis qu'ils croient qu'je brasse

Sûrement que j'aurais des remords et ce, quoi qu'je fasse

Vu qu'on enchaine les premières fois

Depuis qu'elle a tourné ses yeux vers moi

J'me sens mieux, mais je sais qu'avec le temps

Les gens que t'aimes deviennent froids

J'en ai souffert, j'avais vingt ans, je ne comprenais pas

J'voulais tout faire, ma vie ne me convenait pas

J'pétais un plomb, je me contenais pas

Sous pression quand j'y repense, où l'air est bon

Faut qu'j'fonce libérer mes songes

Qu'j'arrête de m'poser des questions dont personne a les réponses

J'essaie d'remonter jusqu'à mes premiers souvenirs

Comme beaucoup, j'ai du mal à accepter le fait que je devrais mourir

J'crois que le bonheur n'existe pas, j'apprends à apprécier ma trixe-ma

Vu qu'je m'en tire pas, c'est mon cœur qui t'parle

Je souris, mais le spleen ne me quitte pas

J'ai besoin d'elle à un niveau vital

Envie d'lui faire des enfants et donner un sens à ma vie

Injection sur lit d'hôpital

Tous les mois me rappelle qu'elle ne tient qu'à un fil

Rien de grave, chacun a ses problèmes

Mais là, c'est mon album donc j'te parle des miens

J'pense que j'suis assez honnête

Mais si j'dois mettre une douille, j'me laisse guider par démons

Dans la jungle urbaine, j'ai appris l'art de la guerre

J'écris bien, mais y a rien d'surfait

Je fais pas de manières comme, j'enclenche si tu parles de ma mère

J'aime trop le rap donc, je risque de continuer

Jusqu'à ce que je fasse de la merde

Avant ça, faut au moins qu'ça m'paye une baraque en face de la mer

Et une voiture de collection

Ma marge de progression a l'air d'être infinie

Elle a de bonnes raisons

Mais ma conscience est devenue mauvaise et un brin sinistre

Après m'avoir écouté, vous avez revu vos dièses, je les intimide

Véritable indépendant pas de cinéma

Les rappeurs sont tous là genre "signez moi"

J'vois plus le jour, je vis la nuit, pseudo sentiment de libre arbitre

Ambiance crari fraternelle, t'y crois, au final, t'as l'air bête

Trahison pour quatre centimes, en Argentine

Ma famille maternelle vient de Pologne et Lituanie

Dans le sud de la France, j'ai ma famille paternelle

Qui quant à elle, vient d'Italie

Le pe-ra m'a bercé, j'viens de Paris

Toutes les nuits, j'en fais la traversée

J'ai l'impression d'être le prince de la ville

Mais c'est normal, y a personne

Trop chaud, j'ai pas eu de mal à percer

J'rappe comme un tueur en série même si j'fais du mal à personne

J'ai des gavas qui, dans la mala, performent

J'me livre à travers ces rimes que j'enchaîne

Rien de glorieux quand ça devient une triste rengaine

On n'a jamais fait les mecs chauds

Mais avant de tester, vaudrait mieux qu'ils se renseignent

De la joie, j'ai perdu le code, j'suis toujours près du rebord

J't'en laisse une photographie

Ce soir, l'inspiration est automatique

J'avais trop d'choses à dire, mais y a même plus de prod'

- It's already the end -